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Bonne exploration/visite !
Si la plupart des lieux que nous explorons suscitent le respect et l’admiration, il y en a quelques uns qui marquent à tout jamais. C’est notamment le cas pour ce remarquable édifice religieux dont la grandeur domine encore aujourd’hui la ville et les bois aux alentours.
Un véritable patrimoine architectural nous attend donc cette fois, où le calme et l’esprit saint du lieu sont encore fortement présents. A travers les siècles, cette imposante abbaye a entièrement conservé son caractère austère et spirituel, grâce à ses membres, des femmes et des hommes de foi, qui ont perfectionné leurs convictions religieuses dans des œuvres théologiques et philosophiques.
La façade se laisse grandement admirer, et nous improvisons un chemin à travers le parc dont les arbres donnent l’impression de pousser jusqu’au dernier étage. Certains montent jusqu’au troisième en réalité, ce qui montre la progression avancée de la nature lorsqu’il n’y a plus aucun entretien depuis le départ des occupants. A l’arrière, la forêt s’étend à perte de vue mais nous trouverons finalement une entrée légèrement dissimulée parmi les broussailles. A plat ventre, nous commencerons par découvrir le cellier…
Les provisions sont entretenues ici, dans des congélateurs remplis d’aliments et de pâtes perimées. A proximité, nous poserons les pieds dans la sombre salle capitulaire, dite “salle du chapitre”, la pièce communautaire la plus importante de la vie monastique. Suivons ensuite quelques couloirs pour découvrir les différentes pièces du rez de chaussée, avant d’arriver jusqu’à l’immense hall d’accueil. Une cabine téléphonique servira également de repère, car notre sens de l’orientation sera rapidement mis à l’épreuve…
Progressivement, de nombreuses pièces de vies se dévoilent, comme cette salle de chants, dont l’harmonie du lierre s’infiltre à travers la fenêtre pour un jour s’emparer du piano. A l’étage, une série de longs couloirs nous guident vers la bibliothèque, remplie d’archives et de documents liés à l’enseignement catholique. Plus haut, une croix s’illumine grace à la lumière de ma lampe ( … 😉 ).
Nous terminerons notre visite inoubliable par le cloître roman, le petit séminaire et la magnifique église abbatiale de style gothique primitif. Je retournerai plus en tard en ce lieu magique sous l’oeil bienveillant et protecteur de la statue, dominant le vestige sacré…
Un premier aperçu qui promet quelques heures d’exploration…
La salle capitulaire est plongée dans l’obscurité.
Quel titre donneriez-vous à ce tableau … ?
Sa Sainteté le Pape Jean-Paull II.
Les couloirs sont immenses, celui-ci nous emmène dans une salle de chant.
Les notes de musiques qui constituaient des mélodies à l’orgue et au piano.
Une harmonie silencieuse règne désormais cet pièce doucement recouverte de lierre.
Le piano sera-t-il épargné ? Rien n’est moins sûr…
Pierres venues de plusieurs endroits du monde.
Aux étages, c’est une série de longs couloirs qui nous attend, avec leurs chambres et pièces de vies
L’entrée d’une première bibliothèque.
Méditations, à destination du Clergé et des Fidèles.
De nombreux livres et documents, rédigés en latin ou en italien.
Une autre bibliothèque, où se sont aujourd’hui dispersées les archives de la foi.
Bien que vide, cette pièce est vraiment magnifique.
Puis la grande bibliothèque, qui renferme de nombreux autres écritures.
Il y a de quoi lire pendant des heures.
Une lettre manuscrite sur l’avenir de l’Eglise, écrite par l’archevêque de Paris.
De nombreux fascicules et revues trainent partout dans la pièce.
Ainsi que divers écrits sur l’Évangile et le Nouveau Testament.
Une lettre adressée au président de la république, concernant le sort du sanctuaire de Medjugorge, en Bosnie-Herzégovine.
Saint Mar Péthion, martyr en Perse.
Un recueuil de journaux et d’articles de presse.
On ne compte pas le nombre de récits et d’écrits pontificaux qui sont restés sur place.
Une vue sur l’édifice situé en face, un peu plus récent, qui nous réserve d’autres découvertes.
Mais aussi une magnifique vue sur l’une des ailes de l’abbaye, avec la statue au loin dans les hauteurs.
Nous continuons notre pèlerinage parmi de nombreux grands couloirs.
Tout au bout, nous tombons sur une croix, où Jésus s’est sacrifié pour nos pêchés.
Peu à peu, nous redescendons pour nous rapprocher de la Chapelle.
Sainte Thérèse de Lisieux ?
D’autres tableaux représentant le Christ, près d’un atelier pour préparer les cérémonies.
Il va de soi de rappeler ce message.
Un petit détour extérieur, pour marcher dans le cloître, à la fois calme et apaisant.
La Chapelle, ou église abbatiale, le sera encore bien plus.
Un lieu consacré à la prière, bien à l’abri et protégé du monde extérieur.
Dans le plus grand calme, l’architecture de cette église et de ses vitraux est d’autant plus fascinante.
Il n’y a plus personne, quel renouveau attend ces bancs et ces sublimes vieilles pierres ?
Le calme et la paix sont entièrement maîtres des lieux.
Les visiteurs pouvaient autrefois écrire leurs pensées, désormais c’est au tour des curieux et des explorateurs…
Revenons devant l’entrée de l’imposante abbaye, avec une vue sur l’impressionnante façade de l’édifice.
Poème d’une inconnue.
Quel avenir pour ces batiments et l’abbaye ? Le glorieux passé laisse place à la désuétude.
De chemin en chemin, une statue a peine visible montre la voie à suivre pour aller aux anciens jardins situés dans les hauteurs.
Après une longue marche, la magnifique et imposante statue Notre Dame se dévoile, dominant la ville et gardienne de ces lieux.
Que Dieu préserve cet endroit le plus longtemps possible.
Un dernier coup d’oeil bienveillant et reconnaissant avant de se dire au revoir… et merci.
