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Bonne exploration/visite !
Entièrement camouflé par des arbres immenses et la végétation abondante, cet ancien château du milieu du XXème siècle se dévoile par ses vieilles pierres qui contrastent et se mélangent dans une symbiose et une harmonie parfaite avec l’oeuvre de Mère Nature.
Se promener tout autour est un véritable plaisir pour la rétine, pour peu que l’on fasse attention aux tuiles qui peuvent tomber à tout moment de la toiture. Qu’importe, le risque en vaut la peine, car ces ruines possèdent cette aura poétique de raconter une histoire à sa façon, et de nous rappeler que la vie d’autrefois jadis resplandissante est avant tout éphémère face à la réalité du temps qui passe.
Devenu d’abord un orphelinat durant la guerre, c’est ensuite devenu une manufacture de coutellerie renommée dont on distingue encore les ateliers, désormais prisonniers du lierre dans les batiments annexes. La porte de l’ancienne chapelle possède sa part de mystères, presque envoutante, tellement qu’elle me donne l’impression de traverser l’antre ou le portail qui mène à un autre monde. A l’intérieur, l’ensemble est clairement condamné. Chaque pas est dangereux, sachons reculer devant l’escalade des étages effondrés.
Ce sera dans la dernière partie que nous trouverons quelques archives intéressantes. Le plafond est lui aussi tombé, et c’est en le contournant toujours avec prudence que quelques lettres, livres et photos se dévoilent. Des éléments importants pour permettre de retranscrire au mieux l’histoire de cet endroit mystique, qui emporte avec lui de précieux souvenirs qu’on aimerait beaucoup sauver.
Nous rebrousserons à nouveau notre chemin, devant la compexité d’un effondrement fatal et imminent. Le temps est malheureusement compté pour ce patrimoine oublié des hommes, qui sera détruit tôt ou tard par la nature inévitable du temps…
A première vue, les accés ne manquent pas et il ne sera pas compliqué de choisir une entrée…
La nature est luxuriante dans cette ancienne cour abandonnée depuis plus de 50 ans.
La végétation est dense, et l’effondrement de l’intérieur se révèle finalement dangereux.
L’entrée de l’ancienne chapelle se présente telle une entité défigurée d’un ancien temps.
Un couloir encore accessible, où de nombreuses affaires devaient être entreposées dans ces casiers.
Il y en d’autres à l’étage, mais avec les dégâts sont vraiment trop importants.
Un ou deux étages se sont effondrés. Il ne sert à rien de s’obstiner, mieux vaut reculer…
Ce coffre-fort lourdement blindé et condamné gardera avec lui ses moindres secrets…
Nous avons assez pris de risques, il semble qu’il n’y ait plus de réelle toiture pour le protéger.
Préservés des décombres, les ateliers de coutellerie sont encore présents dans les batiments annexes.
Le lierre se plait ici, avec la végétation cette partie du bâtiment pourrait devenir une véritable serre naturelle.
Un extrait manuscrit concernant les mesures de fabrication pour les couverts, avec leur prix.
L’atelier produisait des couteaux, des cuillères et des fourchettes faites à la main.
Mais il n’en reste pas, tout a probablement été volé il y a déjà bien longtemps.
La coutellerie a ensuite évolué de façon presque industrielle, en se spécialisant dans la ferblanterie.
Des articles de ménage étaient aussi fabriqués et entreposés dans des batiments comme celui-ci.
Une partie est encore potentiellement accessible, mais elle n’en est pas moins dangereuse.
Est-ce bien prudent de s’aventurer par ici ? Probablement pas. Mais c’est maintenant ou jamais…
Ce n’est pas recommandé, mais tentons tout de même de photographier quelques archives…
Cet endroit ne sera jamais plus accessible de toute façon…
Nous trouverons des documents et des plans concernant l’argenterie, et un aperçu du château dans les années 1920…
Et qui sait quelles autres merveilles historiques se cachent parmi les décombres…
Cet endroit m’intrigue vraiment beaucoup. Il n’a aucun avenir, et pourtant le fait de s’y promener tout autour est un véritable plaisir en soi, l’évasion d’une ôde où l’on peut admirer la nature s’alimente de sa nourriture préférée : le temps…
********* où j’ai grandi
Merci !