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Bonne exploration/visite !
Construite dans les années 1930, cette cité comprend 70 logements, mêlant immeubles collectifs à deux étages et des maisons individuelles, afin de loger des familles de militaires. Nous avons visité une grande majorité de ces appartements le temps d’une après-midi complète jusqu’à la tombée de la nuit. Découvrons ensemble le passé de cette petite ville fantôme pas comme les autres…
Longtemps au statut d’abandon, le site a été entièrement rasé.
La végétation s’accroit de parts et d’autres, dépassant parfois des fenêtres ou entourant les maisons, dont les murs sont signés par le passage créatif et éphémère des graffeurs. Car une destruction globale est envisagée, ou bien un potentiel achat pour une renaissance avec de nouveaux projets. En attendant, c’est une vie alternative qui prend forme, où des sans-abris peuvent s’accaparer des lieux en toute discrétion, et que nous aurions pu rencontrer. Mais il n’y a personne en ce jour, mais la nuit tous les chats sont gris.
D’ailleurs il parait qu’une personne prend soin des chats errants dans la cité, dont ils ont également trouvé refuge. Nous croiserons certains d’entre eux, méfiants comme il se doit, comme s’ils étaient les derniers gardiens d’histoires qu’eux seuls peuvent connaitre…
Sur la place centrale de la cité, la façade grisâtre de ce batiment a conservé son caractère militaire.
Nous marcherons ainsi sur une surface qui couvre près de 17 000 mètres carrés d’immeubles pour la plupart délabrés.
Les habitants se connaissaient et se retrouvaient, aussi bien les locaux que ceux de passage…
De nombreux squats improvisés se sont accumulés un peu partout au fil des années.
Ainsi que les grafs de différents tagueurs, l’art de la rue s’exprime sur les murs.
Une bonne partie des habitations est tout de même accessible, nous trouverons vraiment de tout.
Même des endroits bien cachés et insoupçonnés, que nous étions loin d’imaginer…
Les parties visibles laissent place à toute sorte d’expression.
Et les parties intérieures possèdent divers objets qui appartiennent à leur époque.
En tout, sur une 50aine de logements visités, chaque maison possèdait sa propre signature créative.
Certaines sont vides, d’autres pas accessibles, et on trouvera parfois quelques affaires.
Tous ne sont pas présents, mais certains grafs méritent d’être photographiés.
Voici le refuge des chats errants, que quelqu’un nourrit de temps sur son temps libre.
Un gardien des lieux, nous regarde furtivement…
Sans réelle projection d’avenir, qui sait ce qu’il adviendra de cette cité historique, où peu de gens osent s’aventurer ? Derrière ses aspects peu rassurants, se cachent en fait toutes sortes d’histoires qui attendent d’être racontées…
