Derrière les ronces #05 : Blockhaus Seelöwe

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Bonne exploration/visite !

Recouvert par une véritable jungle de ronces, ce blockhaus ne m’aura pas laissé indifférent…

Encore distinctes depuis l’extérieur, les deux cheminées d’aération permettent de dessiner l’architecture de cette ancienne station de radioguidage, découverte presque par hasard. Après un moment d’hésitation face aux deux entrées difficilement accessibles tant les ronces ont recouvert l’endroit, je décide de me lancer au cœur de cette végétation afin de connaitre ce lieu oublié.

J’entrevois après effort la seule véritable entrée, et pénétre directement dans ce qui semble être une salle des machines, où les soldats allemands s’activaient à diriger les avions de la Luftwaffe lors de leurs opérations face à l’Angleterre. Une ambiance pesante se ressent toujours lorsque l’on est seul dans ce genre de bâtiment, d’autant plus en sachant que l’on peut difficilement en sortir, l’autre entrée étant totalement bloquée…

Cloisonné avec limite l’impression de m’être engouffré dans un piège où la nature se renferme, je me presse de prendre quelques clichés tout en prenant tout de même le temps de m’imprégner de la mémoire des lieux, alors qu’un étrange sentiment d’oppression se fait de plus en plus ressentir…

C’est une question de temps avant que cette entrée ne soit plus du tout visible…

La difficile entrée une fois à l’intérieur.

Une salle de production d’électricité, du moins ce qu’il en reste

Escalier d’une ancienne salle de repos

Impression d’oppression dans cette pièce vide…

Un trou dans le mur, entre la salle de calcul et la salle des machines

Un énorme boulon rouillé…

L’accès à la deuxième entrée, pire que la première…

…avec au dessus l’aigle nazi suivi d’une inscription en l’honneur du führer

Aucune voiture ni aucun oiseau ne semble s’être approché depuis près de 30 minutes. C’est seulement une fois revenu dehors que j’entends avec stupéfaction un lourd bruit de métal raisonner, en provenance du blockhaus. A l’avenir, il n’est pas impossible que je revienne un soir équipé d’un k2 à la tombée de la nuit, pour tenter une autre approche de ce lieu qui m’a laissé un sentiment particulier…

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