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Bonne exploration/visite !
Visiblement, l’endroit est désert depuis fort longtemps. Sur place, la bâtisse en impose avec son grand corps de ferme en parti écrasé sous un arbre, tombé depuis on ne sait quelle tempête, mais qui commence à reprendre racine depuis une cour redevenue végétale.
Devant la maison, un autre lotissement attire notre attention. Il s’agit peut-être d’une location ou d’une chambre d’hôtes, à l’aspect un peu plus moderne mais abandonné également. C’est tout de même étrange que d’autres personnes ont à leur tour laissé toutes leurs affaires derrière eux, mais il en est pourtant ainsi. Dans la campagne, sous un très beau clair de lune, nous aprochons prudemment…
L’escalier du garage qui mène directement à l’étage menace de s’écrouler, mais nous trouvons finalement une fenêtre ouverte qui nous mène tout droit vers un salon poussiéreux. Dedans, il règne une ambiance particulièrement pesante, et nous découvrirons de nombreux objets qui n’existent plus à notre époque. L’humidité a envahi de nombreuses parties des lieux, mais quelques pièces sont encore assez préservées, décorées par la place importante qu’occupait à ce moment la religion, mais l’ensemble reste assez lugubre.
Une famille d’agriculteurs vivait ici, et un marchand de bestiaux était le dernier occupant des lieux. Nul ne sait ce qu’il est devenu, ni pourquoi cette ferme est abandonnée. Soudain, au dernier étage, un bourdonnement de frelons se fait entendre. Ces derniers nous pourchassent, il nous faut déguerpir à la hâte… On aurait aimé en savoir plus, mais ces nouveaux gardiens en ont décidé autrement…
Une ambiance étrange un soir de pleine lune, en nous approchant de la maison.
Une épave de voiture dans le jardin, presque entièrement dévorée par la végétation.
Une corps de ferme au haut potentiel, mais malheureusement condamné à l’oubli.
L’intérieur est on ne peut plus lugubre et sinistre, resté dans son jus.
Une lettre est étrangement accrochée entre les deux parties refermées d’une fenêtre.
Un service de verre bien présenté bien que poussiéreux…
Même les trophées sportifs commencent à partir en désuétude.
Un tourne-disque vintage et bon marché.
La grande majorité des objets sont marqués en francs, ce qui nous indique une idée de la date d’abandon.
Des disques vinyls sont encore là aussi, entassés sur une étagère.
Le portrait commencé d’un homme, mais il n’est pas terminé…
Cette armoire solide possède sont lot d’objets sortis d’une autre époque.
Les portes étaient ornées de très beaux motifs, autrefois réalisés à la main.
Un almanach des PTT, avec une vue aérienne du chateau de Chambord, 1961.
Ce couloir est aussi long qu’inquiétant… qui sait ce qu’il y a au bout ?
Une entre-deux pièces, menant vers une chambre et à l’étage…
Le temps s’est arrêté quelques années bien avant 2000.
Une pièce de repos, avec son crucifix accroché sur le mur.
En dessous, une machine à coudre de la marque allemande Pfaff.
La religion était fortement présente, mais un ressenti assez inquiétant l’est tout aussi.
Dans l’obscurité, toutes ces choses ont un air peu rassurant.
Un calendrier, arrêté entre Mai et Juin 1982.
Récits du Bon Vieux Temps, un livre relantant le Moyen-Âge.
Le célèbre jeu de l’oie, mais qui s’en souvient aujourd’hui ?
Une petite fresque de la très Sainte Vierge. Heureusement, c’est une illusion qui entre par la porte (je crois)
Dans la chambre, celle-ci est tout aussi sombre, si ce n’est encore plus…
La cheminée propose son moment de recueillement.
L’homme voyageait de par son métier, mais où est-il aujourd’hui ?
Une baignoire à l’ancienne. Certains vont rire mais c’était un petit luxe…
Un petit tracteur, sur lequel beaucoup d’enfants se sont amusés.
Et ce vieux vélo a dû connaitre bon nombre de chemins et de diverses routes de campagne
Nous repartons, sans trop allumer nos lampes afin de ne pas attirer de frelons qui nous ont mis dehors.
La nature a repris possession du terrain, plus personne ne semble vouloir l’en empêcher.
Ces peut-être mieux ainsi pour ces gens de la terre, la discrétion la plus absolue…
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