Une demeure abandonnée et isolée qui abrite désormais des chauves souris dévoile quelques lettres sur le passé solitaire de sa propriétaire.
Cachée et recouverte par une dense végétation, avec un étage inaccessible, seul le rez-de-chaussé sera exploré pour cette vieille maison restée longtemps à l’abandon. Certains meubles, livres et magazines révèlent une époque que l’on pourrait situer autour des années 1930.
Un voyage dans le temps de près d’un siècle donc, où des documents encore présents peuvent nous faire supposer qu’elle se soit occupé de l’éducation d’une fillette peu avant avant la première guerre mondiale. Magazines, journaux, livres et lettres d’échanges sont les principaux éléments auquels nous pouvons nous rattacher pour en savoir plus sur son histoire. Elle semblait s’interesser à la mode de son époque.
Dommage que l’impossible entrée de la cave et la dangereuse vétusté de l’étage m’empêchent d’en savoir plus sur le passé de cette femme qui vivait seule, mais il n’est pas impossible que j’y retournerai. Ni sur sa fille d’adoption, qui aujourd’hui doit avoir bien grandi…
Près de l’église, cette petite fenêtre en dessous du toit encore visible semble me faire de l’oeil…
C’est malgré la jungle de lierre que je m’engage pour y trouver un accès
Il faudra une nouvelle fois braver les ronces pour accéder à l’entrée principale, visiblement ouverte
Lugubre et vétuste, une chauve souris m’accueille et s’enfuit directement vers l’étage…
Continuons tout de même vers la gauche, où une imposante cheminée n’a pas été nettoyée depuis longtemps…
Le four avec ses magnifiques motifs et ornements, typiques du début du siècle dernier
Différents équipements utilisés pour un cheval, qui vivait probablement non loin d’ici…
« Fatôme », un roman de Paul Vialar, publié en 1939.
« Dimanches de la Femme : Mademoiselle et son bébé »
Romans, bande dessinée et tutoriel des années 30
Croquis d’un poussin à assembler soi-même
Les pensées confuses de Polly, et les recette de Bettine
Les restes de l’illustration d’un livre
Ne nous éternisons pas, ce plafond semble de moins en moins solide…
Un livre sur les Chroniques normandes
Sur la salle à droite, de nombreux trous au sol m’empêcheront d’aller plus loin
Gare aux trous surtout dans la pénombre : le sous-sol ou la cave, mais aucune entrée n’est hélas visible
En revenant sur mes pas, un détail retient mon attention derrière le canapé…
C’est une petite lettre qui ne demande qu’à être lue.
Un peu de lecture où l’on en apprend un peu plus…
Seules les chauves souris peuvent atteindre l’étage sans prendre trop de risque…
Mais une autre lettre est présente dans les marches…
Malheureusement même une fois la poussière omise, elle reste difficilement lisible. Quant à l’étage où de nombreux documents sont encore certainement présents, il restera inaccessible, gardant précieusement ses mystères…






passionnant comme toujours !! utilisez vous des drones pour les étages?
merci beaucoup 🙂 malheureusement non, déjà que je n’ai pas encore le budget pour avoir un bon appareil photo, je pense que le drone attendra encore un peu… 😉