Le Fantôme d’Orly

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Bonne exploration/visite !

Un cas inexpliqué tombé dans l’oubli, l’apparition en février 1956 d’un OVNI qui a survolé pendant plusieurs heures l’aéroport d’Orly.

Pour commencer cette série d’articles consacrés principalement aux mystères de l’ufologie, autant prendre une affaire inexpliquée (parmi tant d’autres à venir) qui s’est passé chez nous en France. Plusieurs témoins, dont des pilotes et des techniciens ne peuvent encore aujourd’hui expliquer la présence de cet objet mystérieux repéré dans le ciel de Paris lors de la nuit du 17 au 18 février 1956.

Peu après la célèbre vague de 1954 qui a recensé de nombreux témoignages d’apparitions d’engins volants non identifiés à travers la France, le cas de cette observation inexpliquée au-dessus de l’aéroport d’Orly a lui aussi eu droit a une forte médiatisation dans la presse de l’époque. Mais il possède aussi la particularité de s’être répété quelques années plus tôt, en 1952, ainsi que plus tard jusqu’aux années 2000. De quoi garder un oeil sur cette impressionnante affaire classée sans suite…

Pour planter le décor, l’aéroport d’Orly est devenu célèbre depuis les années 60 pour ses spectacles d’aviation et attire chaque année des foules de visiteurs grâce aux galeries marchandes, ses restaurants, son cinéma et ses terrasses de cafés qui permettent à plusieurs millions de personnes de s’évader à admirer le départ et l’arrivée de nombreux avions à travers le monde.


Orly années 60 – Groupe ADP / Photothèque

LE FANTÔME D’ORLY

Nous sommes donc à l’aéroport d’Orly le soir du 17 février 1956, le ciel est parfaitement clair et sans nuages, malgré des températures exceptionnellement basses puisque cet hiver est considéré comme étant le plus froid du 20ème siècle. Malgré les pistes patineuses, une nuit de routine s’annonce pour les opérateurs de la tour de contrôle qui s’affairent devant leurs écrans. Mais à 22h50, l’un d’eux remarque une tâche étrange détectée par l’écho d’un radar, alors qu’aucun avion n’est supposé voler à cette heure précise.

Devant cette anomalie, celui-ci se tourne vers ses collègues pour en savoir plus mais ces derniers se trouvent tout aussi intrigués, surtout en constatant que la taille de l’objet serait environ deux fois plus grande que celle des plus grands avions de lignes de l’époque. En pensant qu’il s’agit probablement d’un problème technique, les dix opérateurs présents décident de vérifier par eux-même depuis un autre poste, qui confirme à son tour la présence de cette masse que personne ne parvient à identifier. L’objet déterminé est bien physique, et tous se concentrent à analyser son comportement, qui varie en alternant des vols stationnaires avec une immobilité totale et des accélérations enregistrées jusqu’à une vitesse folle de 2 500 km/h.

L’armée de l’Air est aussitôt alertée et la nuit qui s’annonçait routinière semble perturbée par cet événement imprévu. Mais les contrôleurs aériens étaient encore loin d’imaginer qu’ils ne seront pas au bout de leurs surprises…


Radar de l’aéroport d’Orly (1956) – Pinterest

C’est seulement à 23h55, alors que l’incompréhensible présence du mystérieux objet soit resté stationnaire dans la zone visible, qu’un avion transportant des marchandises s’apprête à décoller en direction de Londres. Le départ du Douglas Dakota DC-3 appartenant à Air France semble alors avoir déclenché une réaction de l’objet inconnu qui se “propulse” alors brusquement vers sa direction. Un comportement soudain qui agite tout le personnel, dont le chef Deveaux prend immédiatement la décision de contacter l’équipage de l’avion pour l’avertir qu’un objet non identifié devrait croiser leur route, représentant un potentiel danger significatif.

Depuis son instrument de bord, le co-pilote Baupetuy leur répond par radio qu’il aperçoit en effet sur sa droite une lumière rouge clignotante qui se rapproche à leur hauteur, d’une altitude proche de 1 500 m et à la verticale des Mureaux, au-dessus d’Orgival. La position sera confirmée par la station radar juste avant que le pilote Michel Desavoye n’ait d’autre choix que de basculer pour changer brusquement de cap afin d’éviter une potentielle collision. La lumière a disparu, et l’avion reprend sa trajectoire. Du moins disparue de leurs yeux, puisqu’en communiquant avec la tour de contrôle, les opérateurs informent l’équipage que l’objet est maintenant détecté juste au-dessus d’eux…

L’incompréhension règne à bord, et durant quelques secondes, l’équipage composé des pilotes et du mécanicien sont désabusés. Le mystérieux objet céleste (un moc, c’est ainsi que l’on nommait le terme ovni à l’époque et qui a ensuite été généralisé) a escorté le DC-3 quelques instants avant que la tour d’Orly ne les informe qu’il a finalement pris la direction du Bourget pour “prendre en chasse” un autre avion…


Articles du Meridionnal (21/02/56), Le Figaro (21/02/56), et de L’Express (20/02/56)

UN VERITABLE BALLET AERIEN NOCTURNE AU-DESSUS DE PARIS

La même nuit du 17 au 18 février 1956, l’équipage du Douglas DC-3 n’est pas le seul à avoir assisté à un phénomène qui les dépasse, puisque ce sont trois autres avions de la région parisienne qui ont été pris pour cible durant près de 3 heures sans en comprendre la moindre explication.

Mais revenons en direction du Bourget, où les radars d’Orly le détecte à une vitesse estimée à 3400 km/h en fonçant droit vers un Lockheed Constellation qui s’approche de la piste d’atterrissage. Pour ne plus avoir de doutes, ils entrent aussitôt en communication avec la tour du Bourget pour avoir la certitude que leur radar le détecte également. Mais le plus extraordinaire est qu’à ce moment précis les écrans de contrôle subissent une puissante interférence qui brouillera complètement plusieurs canaux…

Le fameux objet réapparaîtra quelques instants plus tard, de nouveau immobile dans les airs. Quant au radar du Bourget, nous n’en saurons pas plus puisqu’il était malheureusement en maintenance cette nuit-là. Malgré les tentatives d’entrer en communication dans différentes langues avec l’engin qui défie toute raison, ce dernier ne répondra jamais. Il file même en direction du nord-est, s’immobilise puis plonge vers un avion de la poste, avant de faire demi-tour pour prendre en chasse le vol 103 de la Swissair pendant 40 secondes. Chacun des pilotes observe la même lumière rouge, perturbés par ce qu’ils ont vu et d’avoif frôlé un accident.

Finalement, l’objet se stationne une dernière fois dans le ciel avant de repartir à la verticale, et les avions de chasse arrivent enfin à Orly autour de 2 heures du matin. Devant un temps de réaction aussi long depuis la base militaire de Tours située à 200km de là, et face à un danger qui aurait pu porter atteinte à la sécurité nationale, l’Etat Major Général Français examinera le dossier et conclura l’affaire simplement en justifiant ce retard par “une cause indéterminée” (…).



Articles du Meridionnal (19/02/56), The News (18/02/56), et du New York Times (20/02/56)

RAPPORTS ET ANALYSES

Nul doute que l’objet pourchassait les avions en se dirigeant vers eux de façon intelligente. Dans un article du magazine Planète, n° 10 de 1963, l’ufologue Aimé Michel a examiné ce cas avec attention et il en ressort les mêmes conclusions, mais il précise aussi que l’objet “connaissait” l’existence et la position des radio-balises en se déplaçant de l’une à l’autre avec une vitesse impensable pour l’époque. Il “connaissait” aussi l’existence et les limites du radar, en sortait du champ par la verticale et en y rentrant dans le seul objectif de s’approcher des avions.

A son retour de Londres à 5 heures du matin, Michel Desavoye fut interrogé par l’équipe de nuit puis convoqué par un commandant de l’armée de l’air. Il confirmera son témoignage mot pour mot dans un rapport écrit ainsi qu’à la presse quelques jours plus tard. L’US Air Force aurait aussi enquêté sur cette affaire avant de valider l’hypothèse d’un phénomène astronomique lié à la planète Vénus (…), mais l’armée de l’air américaine précise tout de même manquer d’éléments pour conclure entièrement l’affaire.

Depuis cette enquête, le radar d’Orly a fait l’objet d’examens minutieux et aucun dysfonctionnement n’a été relevé. Selon l’Observatoire de Paris, il aurait pu s’agir d’un ballon sonde américain qui aurait dévié de sa trajectoire depuis l’Allemagne(…).

Toujours est-il que dans le ciel de Paris et autour d’Orly, d’autres nombreux témoins civils, mécaniciens, commandants et pilotes expérimentés ont observé de curieux objets aux lumières inconnues au cours des décennies qui succéderont cette affaire restée inexpliquée…

Source > www.aeroport-paris-orly.com/ovnis
Image d’illustration > www.instagram.com/p/B9xMT4zIOIO/

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