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Bonne exploration/visite !
Dans les faits, le métier de sabotier date de plusieurs siècles, puisque les premiers sabots seraient apparus au moyen-âge, et étaient couramment utilisés par les paysans. Mais avec les progrès techniques du 19ème et 20ème, cette habitude fortement ancrée chez nos aînés s’est perdue avec le temps, et l’activité cessa peu à peu de croître figurant presque au rang des métiers anciens.
De nos jours, il ne reste seulement que 4 sabotiers en activité en France. Pour celui-ci, son histoire est restée figée ainsi dans un petit village peu fréquenté mais autrefois très vivant, et personne n’a repris la relève depuis près de 25 ans. Le comptoir de commerce est préservé, au point qu’il reste encore quelques pièces et billets en francs sur le bureau, qui témoignent d’une autre époque, beaucoup plus proche de sa clientèle et de ses traditions. Chacun des objets est presque à sa place dans ce décor inspiré du travail du bois.
D’ailleurs, au fur et à mesure que j’explorais les pièces une à une, une forte odeur de forêt m’accompagnait dans mes pas et arrivé devant le comptoir je pouvais presque imaginer l’artisan échanger quelques mots avec ses clients sur la qualité de ses sabots tout en prenant des nouvelles locales. Mais c’est en découvrant la machine dans l’atelier, celle qui façonnait les paires de sabots, que je pouvais l’imaginer dans son meilleur élément. Le bois creusé, avec patience et détermination, il obtenait le résultat tant attendu.
Il lui suffisait ensuite de laisser sécher tout la nuit dans un fumoir, de ranger les paires de sabots dans les casiers à disposition des clients, et que ces derniers soient satisfaits de trouver chaussures à leurs pieds. Bravons maintenant quelques toiles d’araignées pour (re)découvrir ce métier dont la passion et la vocation n’ont pas leurs places seulement dans les musées…
Je crois entendre quelques crépitements, mais il s’agit du bois qui travaille encore malgré le poids des années.
De nombreuses paires de sabots pendent au plafond dans l’atelier de l’artisan.
L’endroit suscite le respect, on l’imagine faire des aller et retours par cette porte à de nombreuses reprises…
Des images et photographies appartenant au passé.
Le plus incroyable est cette machine des années 40 ne demande qu’à refonctionner.
Tout comme ce savoir-faire ancestral, le bois sera toujours bien plus résistant que le plastique ou le caoutchouc.
Laissé tel quel, ce petit salon témoigne de l’ancienne présence du sabotier qui semble encore trouver de l’inspiration.
Souvenir du Concorde et autres affiches vintage.
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Le bois craque fortement en montant les marches, et vu d’en bas ce mannequin a de quoi surprendre.
A l’étage, le sol n’est plus très fiable pour arriver jusqu’à cette chambre d’un autre temps.
L’homme laisse derrière lui un héritage insoupçonné.
Sainte Thérèse de Lisieux.
Une photographie d’autrefois. Qu’en reste-t-il aujourd’hui ?
Redescendons faire marche-arrière, avec la nostalgie d’une boisson bien secouée.
Un tel héritage ne représente pas seulement un abandon immobilier, mais le savoir-faire d’un mode de vie qui nous a échappé…
Bonjour, ces photos sont magnifiques ! J’aime la vieille technique, les anciennes professions et je les photographie pour les capturer pour l’éternité. J’aimerais photographier cet atelier. Y a-t-il une possibilité que je puisse connaître l’emplacement ? Je voyage beaucoup en France et j’aimerais photographier cet endroit. Merci pour votre réponse. Meilleures salutations
Bonjour et merci de votre commentaire. Je comprend votre engouement mais je ne peux me permettre de vous divulguer trop d’indices, pour des raisons que vous connaissez probablement… Bien à vous.