Manoir Venezia

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Bonne exploration/visite !

Un authentique manoir bien figé dans le temps dans lequel un pianiste de renommée mondiale a composé ses premières notes.

Cette famille d’origine franco-italienne a su trouver le calme des vacances en héritant de ce joli coin de campagne dans les années 60, loin du tumulte de la vie parisienne. Le père est maçon puis artisan, tandis que la mère l’accompagne dans ses projets de vendre des statuettes en plâtre. Une enseigne commerçante voit ainsi le jour et leurs enfants héritent encore aujourd’hui de ce savoir-faire.

Mais de tous ces allers-retours transalpins, l’un des enfants semble avoir trouvé parmi ces différentes destinations une curieuse obsession pour la musique, particulièrement pour le piano. Dans une éducation rigoureuse, le grand-père lui donnera des cours de français où chaque mot de la langue lui était enseigné avec la plus grande attention. De son temps libre, il en profitera pour s’essayer à de plus en plus d’œuvres musicales, et un professeur particulier le guidera dans son apprentissage technique du solfège. Et de cet équilibre, entre maîtrise et talent, viendront rapidement s’improviser de célèbres morceaux lors des après-midis d’automne.

D’après ses parents, cette passion lui serait venue lors de la découverte d’un opéra à Venise dont il admirait la mystérieuse beauté. Ce voyage le marquera à tout jamais. Il décide de poursuivre ses études, de perfectionner son art du bout des doigts, et son professeur l’invitera à se présenter à de nombreux concerts. Dans les conservatoires, églises, théâtres et salles de spectacles renommées, le public est conquis, et lors des examens, les jurys parisiens sont impressionnés. Au cours de ses nombreux voyages, le jeune virtuose puisera toujours plus d’inspiration et composera ses propres mélodies. C’est le début des grandes tournées qui s’enchaînent.

Aujourd’hui, après avoir goûté au prestige d’impressionnants opéras dans de nombreuses capitales européennes, il est lui-même devenu Compagnon puis Maître et enseigne à son tour auprès d’élèves dans le monde entier. Si bien qu’il semble avoir oublié le manoir qui l’a vu grandir depuis plusieurs décennies. Partons maintenant découvrir ensemble ses premiers pas…


Un sacré baraquement derrière cette porte. Même des zombis ne passeraient pas.

Au rez-de-chaussée, beaucoup de désordre mais cette chambre est restée relativement bien épargnée.


Fier comme un coq.


Un bien bel escalier rempli de toiles d’araignées, mais qui commence à perdre de sa splendeur.

Nous voici dans la première chambre de l’étage, restée pendant tellement d’années dans l’obscurité.

Alors que l’ensemble des éléments tombent lentement avec le temps, ce clown est resté sur sa balançoire.

Le Temple du Soleil, avec au dessus une pierre ambiguë. Le Temple du pouic-pouic ?


Le bureau d’un élève d’apparence très studieuse…


A ses côté ce qui semble être le coin de la Mama….


Avec une vue pareille sur sa passion, on comprend qu’il cède vite à jouer au piano.

Mais les études sont importantes et prioritaires.

“Jours d’épreuves – On apercevait quelques pans de muraille”

Après l’effort le réconfort, c’est parti pour de nombreuses soirées mélodieuses.


Le portrait d’un homme vigilant.


Une revue mensuelle de juillet 1910, avec son style de l’époque.

La collection des revues Martine, plus récente.

Et enfin la troisième chambre, la plus endommagée par l’humidité.

Le bureau d’une personne très pieuse et occupée.


Toujours le portrait d’un ancêtre, accroché au mur.


Le temps détruit tout.


Ce manoir est impressionnant de par son ancienneté. Et il pourrait bien mourir de vieillesse…

Les voyages et la musique, deux passions parfois sans retour…

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