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Bonne exploration/visite !
A cette période de l’année, les araignées tissent leur toiles où l’activité humaine se fait rare. Ce sera le seul obstacle pour entrer dans l’établissement délabré entièrement ouvert. Par contre, le panneau prévenant du danger vu précédemment dehors ne mentait pas…
Car à peine après avoir franchi le seuil de la porte, on remarque rapidement à notre gauche qu’une bonne une partie de l’étage s’est effondrée. Il est évident qu’il ne faudra pas avancer dans cette voie, et se contenter du rez-de-chaussée. Celui-ci dévoile les cuisines, les salles de repos malheureusement vides, et les toilettes, d’une apparence aussi froide que le carrelage venu d’une autre époque.
Plus rien n’est aux normes depuis longtemps, car les religieuses qui vivaient au monastère sont parties il y a une dizaine d’années, et il faut bien remonter cinquante ans en arrière pour les dernières résidentes du pensionnat. Il s’agissait d’orphelines, placées par un archevêché, une société de patronage ou bien par leurs parents, et dont les soeurs faisaient la classe, avec le règlement d’une éducation catholique du 19ème siècle. Elle devaient plus tard gérer un hospice, ou bien oeuvrer au service des plus pauvres.
L’escalier tout au bout est encore solide, et nous mène aux couloirs des étages. Sur chaque mur, la moquette et la tapisserie aux décorations florales de l’époque se décolle progressivement et apparait désormais dans un authentique style rétro-vintage. Dans chaque chambre, le papier peint est omniprésent, avec des motifs différents, mais qui nous semblent insupportables aujourd’hui.
Le sol menace de plus en plus, et on ne sait comment ça tient. Mieux vaut ne pas insister à aller jusqu’aux doubles-portes, au risque de directement rejoindre la partie effondrée. Nous rejoignons l’école, en passant par la cour de récréation devenue presque verte…
Le couloir et les pièces du rez-de-chaussée ne montreront pas grand intérêt, bien qu’étant assez austères.
L’entrée d’une salle de détente, avec une décoration comme on en fait plus, aux couleurs bleu et rose.
S’en suit le long couloir du premier étage, avec de la moquette sur les murs, comme il se faisait parfois.
Le tuyau de ce poste incendie n’a pas été utilisé depuis tellement longtemps qu’il a changé de teinte.
Ce papier peint était posé presque partout, probablement que l’on s’y habituait…?
Quelques motifs diffèrent dans les chambres, mais il est difficile de se mettre dans l’ambiance.
L’orphelinat pouvait accueillir une centaine de jeunes filles.
Nous n’irons pas plus loin, il y a peut-être le vide derrière ces portes. Et on en a assez pris de fleurs dans les yeux…
L’enseignement était catholique, lever à 6h00, déjeuner puis la messe, avant de rejoindre les classes.
Il n’y a plus personne depuis environ les années 1970 et peut-être 80. La plupart des monniales sont parties oeuvrer dans un salut humanitaire, dans plusieurs endroits du monde, et laissent derrière elles un exemple de foi ainsi qu’un héritage, dont les murs ne demandent qu’à renaitre…