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Bonne exploration/visite !
Bien avant l’apparition des smartphones et de leurs nombreuses applications qui ont tendance à vous surveiller autant que possible et exploiter l’ensemble de vos données personnelles, il existait un véritable outil de communication fiable, pratique, peu coûteux et efficace tant sur le long terme que sur sa portée qui se propageait à de très grandes distances : la CB (ou CiBi), pour Citizen Band.
Apparue en France illégalement dans les années 60, elle était par la suite légalisée dans les années 80 et couramment utilisée par les routiers afin d’échanger des informations avec des personnes présentes dans les environs, qu’on les connaisse ou non. Tout l’inverse d’un téléphone portable en somme, puisque l’intérêt de ce dernier est de contacter une personne précise afin d’obtenir une information précise. Avec le recul d’aujourd’hui, on peut considérer sans crainte que la CB est le premier véritable réseau social.
Pour cette station de radioamateurs, son histoire est vraiment étrange. Il n’est fait mention d’aucun article de presse, d’aucun forum ni d’aucune archive historique connue concernant son existence. Sauf sur le darknet, où certaines informations sèment le trouble sur ses véritables objectifs et à quelle fin cette station était réellement utilisée. Il y est question d’un projet d’intelligence artificielle reliée par satellite pour envoyer un message destiné au grand public, qui aurait été intercepté par une technique de goniométrie…
On ignore ce qu’il est advenu de ses membres, ni quel était ce mystérieux message. S’agit-il vraiment d’une ancienne station pirate ? Sur place, nous n’avons retrouvé aucun cd, disquette ou disque dur, et cette maison est depuis restée ainsi dans son jus des années 90. Nul doute que ces cibistes anonymes de l’époque possèdent de nombreuses anecdotes, et de sacrés dossiers…
Une ambiance venue directement d’avant l’an 2000.
Un standard d’apparence classique avec ses appareils de la même époque…
De fameux moniteurs CRT, magnétophones, postes radios émetteurs-récepteurs et bien sûr un téléphone à cadran.
Code 73.
Dans l’atelier, on trouve de nombreux appareils, postes de télévision et d’écrans CRT vieux de plus de 20 ans.
Une chaine Hi-fi, des postes CBs et un rétro-projecteur.
Un Amstrad PCW 8612 avec les célèbres lecteurs de disquettes.
Le guide d’utilisateur d’un MS-DOS, qui rappellera aux plus anciens de nombreuses lignes de commandes…
“La machine à rêver”, un dessin animé qui a inspiré de nombreuses oeuvres de science-fiction désormais cultes.
Un planning rempli de différents pseudonymes. Que sont-ils devenus ? Difficile d’en savoir plus, mais l’existence de cette station annonce un potentiel retour de la CB à plus grande échelle, et d’une résistance analogique qui n’a pas dit son dernier mot pour contrer les empires numériques…