L’exploration forte en émotion de plusieurs galeries souterraines d’un ancien PC allemand, construit durant l’occupation nazie…

Depuis juillet 1943, ce lieu est une véritable légende vivante encore bien conservée de la 2nde guerre mondiale. A part certains passionnés d’histoire, rares sont ceux qui ont eu la chance d’y accéder en plus d’un demi-siècle. La tension est alors bien présente…

Si nous tairons volontairement le nom de cet ancien hôpital allemand ainsi que d’autres détails, c’est parceque son emplacement est relativement trouvable pour ceux qui se donnent la peine de rechercher. Et même si certains explorateurs auraient l’adresse, il n’est pas dit que l’entrée de ce vestige de l’histoire leur soit facilement accessible. Puisque demander une autorisation n’entre pas vraiment pas dans les règles de l’exploration urbaine, il faut retenir que l’adrénaline ajoute une saveur particulière à ce genre de visites.

C’est armés de nos lampes torches que nous accédons à ces souterrains abandonnés dont le sort la ville, peut-être plus, s’est joué durant l’occupation nazie. Pendant plusieurs heures, nous explorerons les impressionnants couloirs d’une grande bataille, dans une atmosphère assez oppressante. Des graffitis et signatures sont encore présents, des douilles et autres matériaux de l’époque.

Ce sont des soldats allemands, américains, français et soviétiques qui ont défilé ici et se sont affrontés, ainsi que des hauts gradés, dont les âmes èrrantes sont peut-être encore présentes en ces lieux… Une exploration inédite qui nous aura marqué à tout jamais…

Une première galerie à perte de vue, il faudra poser un repère, ne sachant pas ce qui nous attend…

Les murs sont lugubres, sombres et chargés. Ce sont les restes d’un ancien hôpital de guerre…

Dans quelques pièces, on peut voir sur les murs d’anciennes défenses…

Au fond, on distingue un muret de briques, un croisement vers d’autres galeries plongées dans le noir…

Elles sont immenses, il y a vraiment de quoi se perdre.

Il reste aussi pas mal de munitions rouillées à certains endroits, et l’humidité règne dans certains couloirs.

Sur notre chemin, le squelette d’un animal mort après s’être égaré en ces lieux.

Ainsi qu’une vieille chaussure…

L’imposante architecture se dévoile progressivement, toujours avec cette obscurité pesante…

C’est tellement tombé en désuétude que des stalagtites se sont formés avec le temps…

Le couloir rouge et sombre nous propose trois autres nouvelles galeries…

Les dernières troupes allemandes ont déserté les lieux pour se rendre, le 26 juin 1944.

Ce sont près de 1 000 prisonniers d’origine soviétiques qui creusèrent ces galeries dans des conditions extrêmes.

D’étranges premiers tags apparaissent petit à petit.

Ainsi que des inscriptions, cette fois en français.

Visiblement des signatures datées de 1957.

La deuxième entrée est entièrement bouchée par un éboulis et inaccessible

Rares sont les visiteurs qui s’aventurent en ces lieux, et que le temps a emporté.

Le sort de la ville s’est joué ici, grâce au courage de soldats morts pour la France, dans une bataille décisive et historique. On laissera derrière nous les toiles araignées qui hanteront encore longtemps cet endroit…