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Bonne exploration/visite !
Au bout d’un chemin sans issue totalement coupé du monde, apparaît un corps de ferme abandonné. Sur place, aucun oiseau ni animal, on a vraiment l’impression qu’aucune âme n’y vit depuis longtemps. Mais en entrant par la porte défoncée, à travers le désordre de chacune des pièces, on entrevoit du coin de l’œil de petits mouvements vifs de souris qui se promènent dans le salon.
Malgré leur présence, nous trouvons quelques photos qui n’ont pas encore été grignotées, des affaires diverses sans grande valeur, et des factures au nom d’une seule femme : Jessica Brown. Visiblement célibataire, jeune et sans enfants, cette anglaise vivait seule avec ses chats dans cette ferme isolée, entourée de plusieurs hectares de forêt, et où la clairière du domaine s’étend à perte de vue. Un mode de vie difficile et risqué surtout si elle maîtrisait plus facilement la langue de Shakespeare que celle de Molière.
Sans aide proche ou extérieure, difficile de le concevoir mais pourquoi pas. Le dressing room improvisé du grenier nous dévoile principalement et peut-être uniquement des vêtements féminins. Avait-elle choisi ce cadre de vie volontairement lors de son arrivée en France ? A-t-elle repris un héritage ? Et bien plus étrange encore, où a-t-elle bien pu disparaître ? Tant de questions qui laissent place à d’autres questions et auquel nous n’aurons probablement jamais aucune réponse…
Où est passée Jessica B. ? D’après les habitants de la plus proche maison où elle s’était confiée, elle serait poursuivie par un genre de fou furieux qui la rechercherait partout, peu importe le pays où elle se cachera…
Bien des années ont passé depuis le départ de Miss Brown…
Quand le chat n’est pas là, les souris dansent…
Gare où l’on met les mains, des pièges à souris étaient déjà présents avant son départ…
Dans la chambre cocooning, un petit moment d’intimité dans la vie de Miss Brown…
Bien avant les téléphones sans fil…
Qui était-elle vraiment ? Nul ne le sait et le mystère reste entier…
Il est temps de quitter ce spectacle de désolation en se posant des tas de questions…
Le nom et la dernière phrase du récit sont bien évidement fictifs et directement inspirés de la série Utopia. Quoique…
Très beau sujet.