Maison Marilyn

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Bonne exploration/visite !

Une maison au style rétro, où tout est resté sur place, jusqu’au parfum envoûtant tel une présence immuable et insaisissable…

De loin, la bâtisse à peine visible se camoufle dans un paysage de verdure, et ce seront ces vieilles pierres assombries comme si elles étaient usées qui attireront ma curiosité. Le chemin d’entrée n’existe plus depuis longtemps, difficile de s’approcher par cette voie.

En passant à travers les friches des champs environnants, une fois devant la façade, une fenêtre est curieusement restée entrouverte, suffisamment pour que le vent puisse y laisser entrer quelques feuillages dans le salon. Une planche de bois rongée par l’humidité et une fenêtre cassée à l’arrière de la maison trahissent des intrusions antérieures, il faudra passer par là pour y entrer.

Une fois à l’intérieur, l’atmosphère est très calme, comme isolée et coupée du monde. Toutes les horloges se sont arrêtées, recouvertes par une fine couche de poussière. Les plantes sont mortes, seules quelques fausses décorations s’attachent à redonner un peu de vie, souvenirs d’une touche de gaieté féminine dans une maison fortement marquée et ternie par l’absence de celle-ci. Quelques paperasses d’une vingtaine d’années se dévoilent et ressortent dans ce décor qui dans l’ensemble n’a pas beaucoup bougé.

En bas de l’escalier, une douce brise parfumée se révèle soudainement, opérant d’une manière agréablement subtile. Les chambres à l’étage se dévoileront de cette façon, accompagnées par cette douce émotion olfactive au moment de découvrir le portrait d’une femme semblant veiller sur deux poupons endormis. Les choses prennent alors une tournure étrange, le charme étant très fortement présent à cet instant, presque enivrant, bien plus que dans l’autre chambre décrépie qui possède pourtant une coiffeuse parfumée.

La dernière pièce est une troisième chambre, grandement neutre avec un aspect plus sombre qui pourrait s’avérer légèrement hostile. On devine naturellement que les choses ont pris fin ici, il serait mal convenu d’insister. Mieux vaut donc mettre de côté cette partie et mettre en avant ce que la mémoire des lieux veuille bien “autoriser” : Des souvenirs ancrés par une présence parfumée…

Chaque objet est resté à sa place ici, des paniers en oseille jusqu’aux chaises bien rangées…

Le salon se présente avec un décor embelli par des plantes parfois artificielles, parfois mortes…

Les choses bien ordonnées, on distingue un amour pour le terroir avec un geste d’élégance.

“On a voulu, à tort, faire de la bourgeoisie une classe. La bourgeoisie est tout simplement la portion contentée du peuple.” V. Hugo.

Aussi étrange que cela puisse paraître, un parfum intense émane dans cette chambre, en plus d’un visage méfiant et protecteur.

Heureusement, ces poupons endormis ont les yeux bien fermés. Enfin je crois…

Bien qu’elle commence à être attaquée par l’humidité, cette chambre garde une petite odeur parfumée.


Souvenirs d’une autre époque, d’un temps relativement ancien.

La plupart des flacons sont vides, mais les parfums occupaient une place importante dans cette maison.


La statuette d’une femme âgée.

L’authenticité des mémoires d’une chambre d’allure ancienne avec ses lointains secrets.


Bien qu’agréable, cette chambre comme les deux autres gardent chacune leur part de mystères. Une aura semble planer dans la demeure, aussi méfiante et protectrice que le regard féminin sur le tableau vu dans la chambre à côté. A chaque lieu sa propre histoire…

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