Ferme Vertigo

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Bonne exploration/visite !

Bien protégée par une impressionnante foret de ronces, une grande maison de ferme se dévoile sous une apparence de destruction.

Cette exploration me rappelle beaucoup le manoir Catastrophe. Il fallait faire attention où l’on marchait pour ne pas risquer un éboulis de gravats, ou passer au travers d’un plancher. Ici, il fallait esquiver le sol du grenier tombé sur l’escalier qui a suivi sa chute.

A travers les décombres, la surprenante vue réunit les deux seules pièces encore intactes de la maison. Un contraste qui met en avant la chambre et le salon-cuisine, restés dans leur jus. Quelques paperasses trouvées ça et là racontent le quotidien d’une ferme datée autour des années 2000, où un incendie aura eu raison sur l’assurance, et dont la vieillesse de ses habitants a condamné.

La première pièce accessible au rez-de-chaussée offre un aperçu émouvant de la vie quotidienne d’autrefois. C’était un couple d’agriculteurs, s’occupant tour à tour des bêtes et des légumes. Le soir, c’était réservé au divertissement devant le modeste poste de télévision à six touches, ou bien au classique jeu de l’oie. La poussière et les décombres empêcheront de trouver plus d’éléments. La vaisselle est restée posée sur la table, la marmite est encore sur le feu et on imagine le brouhaha quand ce chantier s’est écroulé…

A l’étage, la chambre a gardé quelques souvenirs malgré le linge en désordre. Il n’y a pas loin de 3 mètres pour y accéder, en évitant soigneusement de se blesser par le verre ou le bois qui dépassent. De là-haut, une autre pièce est visible mais n’offrira rien d’intéressant. Pour cette chambre, la tapisserie semble tout effacer peu à peu avec le temps, et le plancher grince d’un air menaçant.

Le soleil commence à s’éloigner et faut maintenant redescendre, ce qui n’est pas une mince affaire non plus. Il faudra prendre sur soi pour éviter de rester ici, sans trop savoir sur quoi retomber, en plus de la hauteur. Il y a bien un lit pour dormir, mais sans façon…

Une vie remplie de moment de joie et de durs labeurs…

Le sol et l’escalier du grenier et tombé sur le mur qui est tombé sur la porte qui est tombé sur le frigo…

Vu d’ici, il faudra faire attention pour grimper à l’étage, du moins la partie préservée.

La tapisserie s’efface avec le temps, comme une page que l’on tourne…

On essaie de reconstuiter visuellement les différentes parties, l’autre pièce est assez vide…

Un dernier rayon de soleil révèle quelques souvenirs enfouis, que le chant des oiseaux remplacera…
“Rien n’est éternel, sauf peut-être le souvenir qu’on laisse.” Sacha Guitry

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