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Bonne exploration/visite !
Dans un petit village, une véritable foret de ronces recouvre l’entrée de cette maison dont les murs et le silence en disent long. Des cadres et des photos accompagnent nos pas dans chacune des pièces, et un sentiment de mélancolie s’installe pour ne plus laisser de doutes : il y a eu un deuil ici, et nous ne montrerons pas les photos de ce qui ressemble fortement à un autel.
La mère de famille que l’on voit en portrait est malheureusement décédée dans un accident de voiture il y a près d’une quinzaine d’années, et a emporté ses enfants avec elle. Le père quant à lui ne l’a jamais supporté et a tout laissé tomber, il n’est jamais revenu et a décidé de partir loin pour fuir ce douloureux passé…
La maison est donc restée ainsi depuis plusieurs années, le plafond menaçant de tomber à tout moment, et la nature s’occupant de recouvrir peu à peu ces secrets légitimes pour un jour n’en laisser aucune trace…
Dès notre arrivée devant l’entrée, le lierre impose.
Le temps s’est figé à l’intérieur de cette maison restée ouverte aux quatre vents
Mais pas à l’éxtérieur, puisque la poussière de l’effet Sahara s’y est même installée depuis longtemps…
Tout le mobilier dans chacune des pièces en est même fortement imprégné.
Ces portraits évoquent des voyages à travers le monde, jusqu’à ce que la poussière de ces pays arrive par ici.
…
Le lierre et les herbes hautes du jardin sont tellement imposantes qu’elles trouveront leur chemin…
A l’étage, d’autres portraits sont encore présents.
Mi-chambre, mi-salle de bain.
Cette peluche ebouriffée de Jeannot le lapin aurait bien encore des contes à raconter…
…
Le sol est trop fragile pour tenter de s’approcher de plus près.
Ce Kiki se sent bien seul lui aussi depuis le départ de son amie…
Qu’adviendra-t-il de toutes ces photos d’enfance perdues à jamais ? Sans doute que le vent l’emportera…
Nous repartirons en laissant ainsi ce triste endroit resté figé dans son passé…