Maison Vika

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Bonne exploration/visite !

Depuis la route, ce qui me semblait être une simple grange sans importance était en fait en fait une demeure protégeant ses secrets…

C’est en remarquant tout de même ce qu’il reste d’une pauvre boite aux lettres camouflée sous d’épais feuillages, – un carré vert de métal avalé et rongé par le poids de la végétation – que je réalise que la grange désuète m’apparaît soudainement plus suspecte…

Pour en avoir le coeur net, il faudra braver les fougères, les orties et les nombreuses branches, avant de distinguer la modeste longère recouverte par près de vingt années de nature abondante. Impressionnant. En continuant, une fenêtre est entrouverte, il suffit de la pousser puis de soulever légèrement le rideau poussiéreux qui dépasse pour entrevoir un ensemble d’affaires posées sur une table .

Une par une, les pièces se dévoilent chacune à leur tour. On comprend assez vite que c’était une dame d’un certain âge qui vivait ici, et dont le mari était probablement décédé plusieurs années auparavant. Chaque chose est à sa place, correctement ordonnée avec simplicité, et la vaisselle de la cuisine a été faite bien que désormais recouverte par les toiles d’araignées. Un détail de taille cependant qui viendrait justifier l’absence de la propriétaire : un tas de cendres et de la suie étalée sur le sol et autour de la cheminée.

On devine que l’incendie a été stoppé à temps, grâce à un élan d’adrénaline suffisamment important pour que la pauvre qui avait déjà des difficultés à marcher, se soit précipitée sans ses cannes pour l’éteindre à coups de bassines remplies d’eau. On ne connait pas la suite exacte de comment les événements se sont déroulés mais la dame semble avoir succombé seulement quelques jours plus tard. C’est en découvrant l’étrange dernière pièce plongée dans l’obscurité que nous allons peut-être trouver un élément de réponse…

Une poupée nous fixe directement dans les yeux, avec un regard qui semble surpris de voir débarquer ainsi des curieux qui ont osé s’aventurer dans son intimité. En soi, la scène est assez perturbante : le décor de la chambre est décrépi et vétuste, une petite boite en métal est posée en évidence sur le guéridon au pied du lit, et un regard étonné dans le reflet de l’armoire a le don de me surveiller.

Que peut bien renfermer ce coffret ? J’y trouverai quelques photographies en noir et blanc, un chapelet, des papiers d’assurance, des notes étranges sur l’origine de la poupée ainsi qu’un vieil article de presse à propos d’une certaine Vika*, aussi jolie que dangereuse…

*le nom de la poupée a été modifié.

Le temps s’est brusquement arrêté dans cette habitation désormais camouflée par la végétation.

Tous les bibelots bien de poussière sont restés sur place, mieux vaut inspecter les lieux.


Sur la table, les objets sont rangés de façon pratique et accessible.


Une balance en cuivre qui date d’une autre époque.


Deux jolies poupées qui aimeraient bien sortir de leur vitrine.

Peut-être que ce vieil appareil photo et son négatif gardent les traces de souvenirs ?


Un martinet, posé près de l’entrée il était ici utilisé pour nettoyer les manteaux de la poussière et de la boue.

La cuisine est restée telle qu’elle avant le départ définitif de la propriétaire.

La vaisselle qui venait d’être faite est recouverte par la moisissure.

Il faisait bon vivre dans ce petit coin de campagne tranquille, à l’abri des regards.


Des cornichons fermement conservés dans leur bocal.

Une belle et modeste horloge comtoise pleine de poussière.


Voici les seuls éléments dont nous disposons pour cette cuisine au délabrement avancé.


Il nous reste une dernière petite pièce suspecte à inspecter, aux volets fermés et plongée dans l’obscurité…


Il s’agit de la plus étrange de la maison, celle de la chambre et de sa dernière gardienne.

Le genre d’endroit qui possède ses propres secrets, du genre à faire attention sur la façon dont on peut risquer de les réveiller…

Maintenant que l’on sait à quoi s’attendre, il ne sert à rien de rester ici plus longtemps…


Nous laisserons ce lieu en paix avec son histoire, avec la crainte et le respect qu’il peut susciter. Un faux pas et tout peut basculer. Légende, paranoïa ou non, mieux vaut repartir sagement sans jamais rien provoquer…

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