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Bonne exploration/visite !
Un demi-siècle. C’est globalement l’âge moyen sur lequel l’on peut facilement s’appuyer pour dater l’ensemble de ces véhicules abandonnés à leur triste sort dans cet ancien atelier de réparation camouflé dans la nature.
Les arbres y ont poussé depuis longtemps, les marécages l’encercle et la plupart des voitures ensevelies y sont malheureusement perdues à jamais. Vous pouvez admirer ce macabre musée végétal ici, où j’avais tout de même eu la chance d’accéder au rez-de-chaussée sans grande difficulté. L’étage était lui par contre beaucoup plus compliqué à cause des conditions météorologiques de la saison, et ne me laissait d’autre choix que de rebrousser chemin.
Quelques années ont passé et il est temps d’y retourner pour en savoir plus. Un petit espace improvisé à la disqueuse (qui pourrait vous décapiter au passage, on s’en rendra compte une fois à l’intérieur…) nous permet de saisir l’occasion d’y entrer, et de découvrir tout un tas de vieilleries automobiles (revues, pièces détachées, carnets d’entretien, factures…) qui feraient rêver plus d’un brocanteur sans scrupule. Mais aussi quelques voitures parfaitement bien conservées pour notre plus grand bonheur 🙂
Une Renault 5 d’un rouge encore éclatant, une charmante 2 cv dans son authenticité, un camion particulièrement vintage, une jeep partiellement démontée, deux dodoches cachées, quelques vélos et mobylettes poussiéreuses, et surtout une rare Estafette de la gendarmerie de 1970. On a failli passer à côté d’ailleurs tant le bazar entassé un peu partout la camoufle, peut-être volontairement d’ailleurs. Car la carrosserie est encore très bien conservée, seule la poussière des années recouvre son bleu marine.
Il serait intéressant d’y retourner une dernière fois avec l’autorisation de la mairie ou un potentiel héritier pour déblayer tout ça sereinement et vérifier si l’intérieur de celle-ci est en bon état. Sortir toutes ces jolies choses de ce bourbier me semble fortement compliqué, mais les laisser mourir de cette façon est une option encore plus difficile à accepter…
Il y a un tel fourre-tout que se frayer un chemin est assez compliqué.
Des revues automobiles des années 60 nous font remonter le temps.
Une Citroen 2CV dans son jus d’origine, sûr qu’avec les pièces autour elle pourrait redémarrer !
L’intérieur mériterait vraiment un bon coup de nettoyage pour retrouver une nouvelle jeunesse.
Un aperçu du rally de Monte-Carlo, l’Argus de 1960.
Dans cet agenda de 1956, figurent encore les noms de contacts importants, peut-être décédés aujourd’hui…
Ainsi que des factures, en francs évidemment, tout une époque.
Un début de mérule commence à attaquer une partie du batiment, et l’humidité s’en prend à la rouille…
Des connaisseurs pour identifier ce modèle ?
Ces 2CV coincées pourraient-elles être elles aussi sauvables ?
De là-haut, une vue d’ensemble permet de se rendre compte du tri à effectuer, avant de sortir de cette enclave.
Peu de kms au compteur sur ces tableaux de bords, avec la possibilité de réduire encore plus 😉
Authentique Renault Estafette de la gendarmerie, 1970, la jolie pépite de cet endroit.
Ce catalogue des pièces détachées d’une Peugeot 304 aurait sa place dans un musée.
Le moteur de la célèbre Peugeot 304 dans les moindres détails.
Bon nombre de catalogues, de notices et de revues techniques à portée de main.
Chaque boulon, chaque écrou doit être repertorié dans cette notice d’époque.
Un rare Coupé Panhard & Levassor à base de Dyna junior, fabriqué de 1953 à 1956 en seulement 60 exemplaires.
A l’intérieur, même si la voiture est figée l’immersion est vraiment magique.
Cette mamie est aussi magnifique, malheureusement la rouille a fait trop de dégats…
Quand a celle-ci, c’est encore pire à l’extérieur, peut-être était-ce une autre Panhard…
Une foret rouillée, qui l’eut cru.
Un jour ou l’autre, il faudra s’occuper de ce patrimoine oublié, avant qu’il ne termine comme ces épaves…
One thought on “Garage du Collectionneur (2ème partie)”